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Comment la NASA nous a sauvé de l'Apocalypse de 2060

Depuis des siècles déjà, la science sauve notre vie. Que ce soit avec l’avancement de la médecine, l’astronomie, la chimie ou la physique, les études faites nous ont aidé à comprendre le monde dans lequel nous vivons afin de mieux l’appréhender.

La NASA oeuvre, depuis sa création en 1950, dans le domaine de la recherche spatiale et l’exploration du système solaire. Et si elle a accompli des choses extraordinaires, comme la station spatiale internationale ou les programmes spatiaux habités Apollo, elle a aussi sauvé l’humanité d’une apocalypse certaine.

L’ozone, le bouclier de la vie sur Terre

D’un point de vue chimique, l’ozone est une molécule relativement instable composée de 3 atomes d’oxygène (O3). Elle ne compose qu’une petite partie de l’atmosphère (qui est plutôt abondante en azote), elle reste nécessaire à notre survie.

La couche d’ozone est en effet une couche protectrice des UV et des radiations. Sans elle, on ne pourrait pas survivre. Or, cette couche si précieuse est menacée par une famille de molécules, les chlorofluorocarbures (CFC).

Vers la fin des années 1920, ces derniers étaient utilisés comme réfrigérants, remplaçant l’ammoniac et le dioxyde de soufre qui étaient toxiques. Et s’ils sont inertes sur Terre, ils sont en revanche fortement destructeurs dans la stratosphère.

En effet, un atome de chlore provenant de la décomposition des CFC détruirait en moyenne 100 000 molécules d’ozone. Ils sont donc responsables, en grande partie, de la destruction de la couche d’ozone.

La différence entre la couche d’ozone en 1979, et 2007 San Jose

Le protocole de Montréal

Grâce aux recherches menées par la NASA, il a été possible de signer le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, qui eut pour objectif de réduire voire éliminer les substances nuisant à la couche d’ozone. Il fut adopté le 16 septembre 1987 et entra en vigueur le 1er janvier 1989.

La récupération de la couche d’ozone, et la prédiction de son développement jusqu’à 2080. Par NASA

Depuis, la couche d’ozone n’a pas été davantage endommagée et serait même en train de “guérir”. Sans ce dernier, elle aurait été détruite en 2050.

Qu’aurait été le monde sans le protocole de Montréal ? Des études ont démontré que, sans celui-ci, le nombre d’ouragans et de cyclones aurait triplé, l’index UV aurait pu atteindre 30 à Los Angeles.

Il est à noter qu’un index de 11 est déjà considéré comme étant extrême, et une personne exposée à cela pourrait brûler en 5 minutes.

Si nous avons pu éviter le pire, le combat contre le réchauffement climatique continue toujours, et peut-être que dans quelques années il ne sera plus qu’un triste et lointain souvenir.