6 endroits les plus bizarres sur Terre que la science ne peut pas expliquer

Si l’être humain tend incontestablement à étudier et maîtriser de plus en plus l’infiniment petit (microbactéries, nanomicroscopie, électrons…) et l’infiniment grand (voyages dans l’Espace, satellites, télescopes…), il semble que Dame nature n’ait pas pour autant fini de le surprendre.

Ainsi, malgré notre technologie de pointe et notre connaissance grandissante en matière de sciences, de physique ou encore de chimie en passant par la médecine, certains phénomènes étranges, pourtant bien naturels restent parfaitement inexpliqués, laissant planer le doute autour de nombreux mystères plus surprenants les uns que les autres…

6. Les lumières d’Hessdalen

Niko Bradshaw, Flickr

Située en plein cœur de la Norvège, la vallée d’Hessdalen est d’apparence calme et paisible.

Seulement, durant de nombreuses années, ses habitants pouvaient observer un phénomène inexpliqué par la communauté scientifique : chaque nuit, à raison d’une vingtaine de fois par semaine environ, d’étranges lumières de couleurs différentes se formaient dans le ciel, tantôt clignotant dans le ciel, tantôt s’y déplaçant.

Plus étonnant encore, les motifs créés par ces lumières et leur taille diffèrent : les habitants pouvaient observer des boules lumineuses multicolores aussi grandes qu’une voiture, mais il arrivait aussi qu’elles prennent la forme d’éclairs ou encore de branches d’arbres.

Si certains ont pensé à une manifestation extraterrestre, les scientifiques quant à eux estiment que ces halos de lumière sont une réaction au radon présent dans la vallée d’Hessdalen, qui, en se mélangeant à la poussière, produit de la lumière lorsqu’il se désagrège dans l’atmosphère.

De même, une autre théorie affirme que la concentration en cuivre et en zinc dans la vallée, une fois en contact de l’eau, serait à l’origine d’une pile naturelle géante : en effet, il faut savoir que ces trois éléments entrent dans la composition des batteries.

Toujours est-il que si toutes ces théories se valent, aucune preuve scientifique précise n’a encore été donnée à ce jour concernant les mystérieuses lumières de la vallée d’Hessdalen.

5. L’épidémie du sommeil du Kazakhstan

Wikipédia Commons

Depuis 2013, un petit village situé au nord du Kazakhstan nommé Kalachi est frappé par un phénomène des plus étranges : environ 1 habitant sur 10 tombe soudainement de sommeil jusqu’à dormir durant 6 jours consécutifs dans certains cas.

Ainsi, l’une des nombreuses victimes de cette épidémie du sommeil déclare : « Comme d’habitude, je trayais les vaches tôt le matin et je me suis endormie. Je ne me souviens de rien du tout, seulement que lorsque je me suis réveillée à l’hôpital, les infirmières m’ont souri et m’ont dit [que] j’avais dormi deux jours et deux nuits. »

Si effectivement une maladie de ce type existe (que l’on appelle la « narcolepsie »), elle reste cependant particulièrement rare et touche environ 0,5 % de la population.

Chose surprenante, les habitants (certains d’eux) qui ne s’endorment pas subitement souffrent de nombreuses hallucinations, de pertes de mémoire et d’asthénie (extrême fatigue).

Les théories tentant d’expliquer les raisons qui poussent les villageois de Kalachi à s’endormir brusquement ont beau être nombreuses, aucune d’entre elles n’a été confirmée par la science, malgré les différentes analyses médicales et environnementales qui y ont été menées : sang, cheveux, ongles ainsi que l’air, le sol ou encore l’eau n’ont malheureusement pas permis de donner quelque explication tangible à ce fléau.

Là où certains y voient un complot du gouvernement, d’autres pensent que la cause vient de la mine désaffectée d’uranium qui se situe non loin de Kalachi.

Si cette dernière théorie apparaît comme étant la plus plausible, il faut noter qu’à Krasnogorsk, le village le plus proche de cette mine d’uranium n’a décelé aucun cas de ce type.

Bien que les autorités kazakhes ont évacué le village pour reloger ses habitants un peu plus loin, le mystère autour de cette étrange épidémie du sommeil reste entier.

4. La foudre de Catatumbo

The chemical engineer, Wikipedia Commons

Dans l’ouest du Venezuela, juste au-dessus de la rivière Catatumbo éclate une foudre éternelle qui frappe plus de 260 nuits par an.

Ainsi, pratiquement tous les soirs vers 19 heures, des milliers d’éclairs s’abattent sur l’eau de la rivière tout au long de la nuit, jusqu’au petit matin.

Le plus étonnant, c’est que seul un endroit précis est concerné par ces orages : son embouchure.

Le cas de cette mystérieuse foudre n’a toujours pas été élucidé, laissant volontiers les scientifiques dans le doute le plus total :

Pour certains, l’orage serait produit par la présence d’uranium dans le substrat rocheux, tandis que pour d’autres, elle serait le résultat d’une succession d’évènements fortuits : lorsque l’air frais des Andes entre en contact avec l’air chaud présent entre les montagnes, des éclairs se forment à cause du méthane qui émane des marécages, du gisement de pétrole qui se trouve à proximité et de l’eau de la rivière.

3. Les cercles de fées de Namibie

Thorsten Becker, Wikipédia

Située au sud-ouest de l’Afrique, la Namibie est connue pour sa faune et sa flore exceptionnelles, mais également pour ce phénomène inexplicable qu’elle abrite dans ses prairies : des milliers de cercles où l’herbe n’y pousse pas, et ce malgré une végétation à perte de vue, formant ainsi des « trous » de 2 à 12 mètres de diamètre sur le sol.

Si leur nom peut en faire rêver plus d’un, ces « cercles de fées » laissent cependant perplexe la communauté scientifique qui ne sait toujours pas expliquer précisément à quoi ils sont dus.

Pour certains, il s’agit de termites qui se nourrissent des racines d’herbe, mais cette théorie a rapidement été réfutée et ceci n’explique toujours pas pourquoi ces cercles ne se chevauchent jamais et pourquoi les marques laissées sont toujours parfaitement rondes.

D’autres en revanche pensent que le climat rude des prairies de Namibie oblige les plantes à activer un mode de survie particulier, mais encore une fois, cette théorie n’a pas été prouvée.

2. Le hum de Taos

Yul Bratcher, Wikipédia

Située au nord du Nouveau-Mexique, Taos est une petite ville qui d’apparence, est tout à fait normale.

Cependant, depuis le début des années 90, ses habitants peuvent entendre un bourdonnement constant d’origine parfaitement inconnue qu’ils ont surnommé « The Taos hum ».

La petite ville a beau avoir subi une batterie de tests environnementaux (sons des animaux, des automobiles jusqu’à analyser les bruits émis par l’électroménager), aucune explication n’a été trouvée.

Dès lors, certains résidents perçoivent constamment un bruit de fond, un peu comme le bruit d’un moteur, tandis que pour d’autres, il n’est entendu que de manière passagère.

Quoi qu’il en soit, il affecte largement leur qualité de vie (migraines, céphalées, sensations de vertige…) ainsi que leur sommeil.

En plus d’être particulièrement gênant, il faut savoir que contre toute attente, ce bourdonnement est davantage ressenti en intérieur qu’en extérieur : s’il est difficilement perceptible en plein air, il se veut beaucoup plus intense une fois que les habitants rejoignent leur domicile.

Encore une fois, les théories se multiplient autour de ce mystère, sans jamais n’avoir été confirmées : base extraterrestre, hypersensibilité auditive des résidents, infrasons industriels, voire naturels, ondes électromagnétiques…

La seule certitude que nous avons à l’heure actuelle quant à ce phénomène, c’est qu’il n’est pas isolé : effectivement, il a été rapporté quelques autres cas similaires, notamment au Royaume-Uni ou encore en Australie, mais aussi au Canada.

1. Les rochers du parc naturel de Pennsylvanie

Mhorell14, Flickr

Dans le parc de Ringing Rocks, au nord-est des États-Unis dans l’État de Pennsylvanie, se trouvent des centaines de rochers au sommet d’une colline sur une surface de près de 3 000 mètres.

Si en apparence ces rochers ont l’air tout à fait normaux, le bruit qu’ils émettent en revanche lorsqu’on tape dessus est très curieux et ressemble bizarrement à un son de cloche clair parfaitement perceptible si bien qu’il est difficile de croire qu’il s’agit réellement d’une roche.

De nombreux scientifiques (notamment des géologues) se sont penchés sur la question : si aucune explication précise n’a été donnée à ce jour, seul le géologue américain Richard Faas en 1965 a trouvé une piste intéressante quant à ce phénomène singulier.

En étudiant quelques-uns de ces rochers, il s’est rendu compte que lorsqu’il frappait une roche, un bruit à peine audible et une légère vibration étaient produits : compte tenu de la quantité de rochers qui existent dans le parc, le fait d’en frapper un retentit alors sur tous les autres, créant ainsi ce son clair de cloche ou de cymbale.

La théorie du Docteur Faas n’ayant toujours pas été prouvée, le mystère autour de la mélodie de Ringing Rocks reste entier…

Mise à jour: Une autre version de cet article a déjà été publiée, de nouvelles informations ont été ajoutées.