Da Gaveta/NEMONA

Depuis que le ciel et l’espace ont été investis, une étrange course s’est engagée entre les nations, qui consiste à détenir les exploits et les primeurs dans la quête de l’espace. En effet, les USA et l’URSS, la Russie actuelle, ont toujours été en concurrence.

Si les Américains sont les premiers à être allé sur la lune le 21 juillet 1969, avec la mission Apollo 11, les Russes eux détiennent le record du premier engin placé en orbite autour de la Terre en date du 4 octobre 1957, avec Spoutnik 1.

Toutefois, une petite ombre plane sur le tableau, car il semblerait qu’une plaque d’égout ait déjà fait les frais d’un voyage spatial malgré elle…

Un essai nucléaire et ses suites

En 1957, les États-Unis d’Amérique font procéder à une série de 29 essais dans le but d’étudier et de contenir les retombées radioactives d’une explosion souterraine des bombes nucléaires. L’opération avait pour nom Plumbbob.

Pour le vérifier, les techniciens militaires ont déclenché des explosions au fond de puits profonds de 152 mètres environ, recouverts de couvercles métalliques qu’ils ont soudés, dans le désert du Nevada.

L’essai Pascal B dont l’astrophysicien Robert Brownlee était en charge est devenu depuis lors bien connu, puisqu’il est à l’origine de la légende urbaine qui rapporte que les Américains sont peut-être les premiers à avoir envoyé un satellite artificiel en orbite autour de la Terre, et qui s’avère être une plaque d’égout…

Pixabay

La naissance d’une vedette

Le 27 août 1957, un mythe a vu le jour suite à un tir accidentel, mais la plaque en question ne fut jamais retrouvée, et il n’existe aucune preuve certifiant qu’elle ait effectivement traversé l’atmosphère. Le fait est que Monsieur Brownlee, l’ingénieur responsable, disposait de peu de moyens métriques pour effectuer les mesures nécessaires et que sa mission était de rapporter des informations sur l’onde de choc frappant la plaque. Sans plus.

Sous le coup de la force d’explosion de l’ogive nucléaire contenue dans le trou évidé, et en se basant sur les prises d’une caméra à 1000 images/s, le couvercle de 900 kilogrammes — devenu le premier engin propulsé en orbite par inadvertance — a été projeté dans le ciel à la vitesse de 200 000 km/h, six fois la vitesse de sortie de la Terre, dépassant ainsi la première vitesse cosmique.

Brownlee était loin de se douter de l’exploit en cours, si ce n’est les critiques et reproches dont il fut sujet pour ne pas avoir effectué des évaluations poussées avec prise en compte de l’atmosphère et d’autres variables en temps opportun.


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